6 Απριλίου 2011

Vocabulaire Utiles

Le 21/02/2007 à 02:43
Vocabulaire Utiles
Roman n. m.
On appelle ainsi une oeuvre en prose d'assez bonne longueur (plus long que la nouvelle) qui raconte l'histoire d'un ou plusieurs personnages. Parce qu'il propose un récit, le genre romanesque utilise évidemment principalement le discours narratif. On distingue le roman d'apprentissage, le roman-feuilleton, l'autobiographie, le roman picaresque, le roman réaliste (qui concerne le réalisme ) etc.
Thèse n. f.

On désigne ainsi une prise de position par rapport à un problème, dans un texte argumentatif. C'est en fait ce que l'auteur veut prouver, son point de vue, l'idée qu'il veut défendre, son avis.

Roman à thèse. Roman qui cherche à illustrer une théorie, des idées.

Réquisitoire n. m.

Discours qui dresse la liste des méfaits ou des crimes commis par un individu. Le réquisitoire sert à attaquer, contrairement au plaidoyer, qui permet de défendre.
Hypothèse n. f.

Conjecture, supposition concernant l'explication ou la possibilité d'un événement, supposition. En mathématiques, proposition admise comme donnée d'un problème ou pour la démonstration d'un théorème. La conjonction si peut introduire une hypothèse : si nous étions plus âgés...


Polémique adj. ou n. f.

Nom : Argumentation agressive dirigée contre un adversaire particulier.
Débat violent opposant des idées.
Adj: qui suppose une attitude critique.

Registre polémique : il se manifeste à partir d'un désaccord profond sur un sujet donné, l'auteur combattant des personnes ou des thèses sur un ton violent. On peut y trouver les procédés de l'exagération (hyperboles, superlatifs), des termes dont les connotations sont très négatives ou dévalorisants (péjoratifs), de figures de l'ironie, des critiques etc.
Le roman à thèse

Le roman à thèse est une œuvre d’abord littéraire mais à travers laquelle l’auteur défend une thèse qui a une portée universelle, le roman à thèse est un roman réaliste qui selon Susan Rabin «  se signale au lecteur comme porteur d’un renseignement, tendant à démontrer la vérité d’une doctrine politique, philosophique, scientifique ou religieuse. »
Le roman à thèse propose des valeurs qui existent indépendamment du texte romanesque et qui lui servent des références intellectuelle et idéologique. Le roman à thèse impose au lecteur une thèse à laquelle il doit adhérer et des arguments qui justifient la position de l’auteur.
On peut aussi considérer le dernier jour d’un condamné comme un roman autobiographique ou un journal intime.



LE DERNIER JOUR D UN CONDAMNE

Le 21/02/2007 à 02:47
 
LE DERNIER JOUR D UN CONDAMNE
ILLUSTRATIONS DE L OEUVRE

Le dernier jour d’un condamné Éditions Pocket

Le 21/02/2007 à 02:48
Le dernier jour d’un condamné Éditions Pocket
 
Victor Hugo a été fortement marqué par le spectacle d'un homme qu'on mène à l'échafaud. Le lendemain, il se mit à écrire Le Dernier jour d'un condamné, qu'il termina en trois semaines ! « Encore six heures et je serai mort. Est-il bien vrai que je serai mort avant la fin du jour ? » Bientôt sa tête roulera dans la sciure. Jugé , emprisonné, enchaîné, il attend dans l'épouvante. Sa grâce lui a été refusée. « J'ai peur » - et notre peur grandit avec la sienne. L'aumônier viendra, puis les assistants du bourreau. Il montera dans la charrette, traversera la foule hideuse buveuse de sang. Au bout de la marche au supplice, l'apparition de la guillotine et l'échelle qui mène à l'échafaud. On dit qu'on ne souffre pas, que c'est une fin douce, mais qui le sait ? On ne sait rien de cet homme que la justice va assassiner, sinon qu'il est trop jeune pour mourir. Avec lui, nous vivons ce cauchemar, cette absurdité horrifiante de la peine capitale que personne avant Victor Hugo n'avait songé à dénoncer.
C'était un acte courageux à l'époque, à contre courant. Ce roman engagé et réaliste est donc un plaidoyer contre la peine de mort. Sous la forme d'un journal intime, Hugo évoque la mort programmée d'un homme dont on ne sait rien de sa condamnation si ce n'est qu'il est coupable. Désarroi, révolte, fatalisme, résignation, espoir en un paradis, peur de l'enfer, destinée. Je n'ai pu m'empêcher de penser à Meursault dans L'Étranger qui s'était laissé aller à penser - pour supporter le supplice - qu'il ne s'agissait que de mourir un peu plus tôt que d'autres, que la ville était pleine de gens qui mourraient avant lui, sans pour autant avoir été condamné. Une écriture simple, descriptive, puissante, vive, captivante : « - Condamné à mort ! dit la foule ; et tandis qu'on m'emmenait, tout ce peuple se rua sur mes pas avec le fracas d'un édifice qui se démolit. Moi, je marchais, ivre et stupéfait. Une révolution venait de se faire en moi. Jusqu'à l'arrêt de mort, je m'étais senti respirer, palpiter, vivre dans le même milieu que les autres hommes ; maintenant je distinguais clairement comme une clôture entre le monde et moi. » La beauté du texte, la force des images en font un ouvrage terrible, noir et dur, qui ne peut qu'interpeller, suscitant à l'époque et encore aujourd'hui les plus vives passions.
http://peinedemort.blogs.fr/index.html#a69444

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